Logo Baker Tilly
Services Bureaux Secteurs Profils Enjeux À propos Actualités Recrutement Espace client
Services Advisory RSE Digital Formation Corporate Finance Audit Juridique Expertise comptable et conseil Expertise RH & sociale Services
Bureaux Trouvez le bureau le plus proche Auvergne-Rhône-Alpes Bretagne Centre-Val de Loire Grand Est Hauts-de-France Ile-de-France Normandie Nouvelle-Aquitaine Occitanie Pays de la Loire
Secteurs Économie Sociale et Solidaire Industrie Santé Commerce et distribution Bâtiment et travaux publics Promotion immobilière CHR Notariat Agriculture Viticulture Art et culture Innovation & start-up
Profils Dirigeant & DG Direction finance DRH DSI Gestion de projet Entrepreneur
Enjeux Intégrer les enjeux de la transition digitale Mettre en place une stratégie RSE Se développer à l'international Passer à la facture électronique Innover, développer une start-up Créer ou reprendre une entreprise Gérer la comptabilité Externaliser la paie Auditer les comptes Former les équipes
À propos Qui sommes-nous ? Fondation Baker Tilly & Oratio Notre engagement RSE Politique RH Le groupe Baker Tilly Baker Tilly International Usurpation d’identité
Advisory Finance RSE RH Risques Partenaires & Outils Advisory
Corporate Finance Transaction services Évaluation d'entreprise Accompagnement à la cession (M&A) Corporate Finance
Audit Audit légal et contractuel Audit RSE Organisme Tiers Indépendant (OTI) Audit informatique & SI Audit
Expertise comptable et conseil Comptabilité et fiscalité Création d'entreprise Reprise d'entreprise Transmission d'entreprise Consolidation Pilotage et gestion d'entreprise Financement Patrimoine Assurances Conseil en développement international Formation Digital Expertise comptable et conseil
Expertise RH & sociale Gestion de la paie Rémunération du salarié et du dirigeant Protection sociale des salariés et du dirigeant Stratégie bilan retraite Accompagnement RH Intégration de nouveaux salariés Formation Digital RH Expertise RH
Auvergne-Rhône-Alpes Lyon Vienne
Bretagne Brest Dinan Hennebont Lorient Morlaix Quimperlé Redon Rennes Vannes
Centre-Val de Loire Amboise Bonneval Bourgueil Chartres Chinon Maintenon Tours
Grand Est Strasbourg
Hauts-de-France Lille
Ile-de-France Bièvres Clamart Dourdan Paris Rambouillet
Normandie Alençon
Nouvelle-Aquitaine Anglet Bayonne Cerizay La Rochelle Loudun Marennes Poitiers Rochefort Saint-Martin-de-Ré Saint-Pierre-d'Oléron Thouars
Occitanie Labège Toulouse
Pays de la Loire Angers Beaufort-en-Anjou Cholet Clisson Doué-la-Fontaine Le Mans Les Sables d'Olonne Le Lion d'Angers Machecoul Montaigu Nantes Pornic Saint-Gilles-Croix-de-Vie Saint-Nazaire Saint-Philbert-de-Grand-Lieu Saumur Sèvremoine Siège social Tiercé Vallet
Finance Pilotage de la performance Gestion des risques et contrôle interne Organisation et pilotage de la trésorerie Intégration de systèmes d'informations et assistance à matrîse d'ouvrage Independent Business Review (IBR) Facturation électronique Finance
RSE Bilan carbone® et stratégie climat Label Lucie 26000 RSE
RH Management de transition Temps partagé PCA RH & paie
Risques Cybersécurité Independent Business Review (IBR)
Audit légal et contractuel Audit légal Piste d'audit fiable Audit social Audit des programmes d'aides et de coopération internationales Audit légal
Audit RSE Label RSE CSRD
Organisme Tiers Indépendant (OTI) Vérification Sociétés à Mission Vérification DPEF
Comptabilité et fiscalité Présentation des comptes annuels Examen de Conformité Fiscale Situations intermédiaires et SIG Déclarations fiscales de l'entreprise Comptabilité et fiscalité
Financement Recouvrement de créances Affacturage Financement
Conseil en développement international Investir en France Démarrer une entreprise à l'étranger International
Digital Logiciel comptable Gestion des notes de frais
Gestion de la paie Externalisation de la paie Internalisation de la paie Externalisation partielle de la paie Paie internationale Gestion du personnel Gestion de la paie
Rémunération du salarié et du dirigeant Audit de la politique de rémunération CSE externalisé pour TPE et PME Statut social du dirigeant Rémunération
Accompagnement RH Diagnostic RH et audit social Document unique d'évaluation des risques professionnels Accompagnement data RH/BI Accompagnement RH
Digital RH SIRH Digital RH
Réseaux sociaux
linkedin facebook youtube instagram
Now, for tomorrow
English en
Français fr
Rechercher Rechercher
Quand les résultats de l'auto-complétion sont disponibles, utilisez les flèches haut et bas pour évaluer entrer pour aller à la page désirée. Utilisateurs et utilisatrices d‘appareils tactiles, explorez en touchant ou par des gestes de balayage.
Logo Baker Tilly
English en
Français fr
Recrutement Recrutement Espace client Espace client Nous contacter
AccueilActualitésImplémentation d’outils de consolidation et de reporting : la documentation au service de la gestion des risques

Conseil

Implémentation d’outils de consolidation et de reporting : la documentation au service de la gestion des risques

Implémenter un outil de consolidation et de reporting n’est pas chose aisée. Les risques sont nombreux, et susceptibles de mettre à mal le bon déroulement d’un tel projet. Celui-ci fait intervenir de nombreux interlocuteurs qui échangent mails, pièces jointes, informations orales ou documents écrits, parfois sans qu’un référencement de l’information ne soit organisé. Sauf si toutes les parties prenantes s’entendent pour produire et utiliser une documentation commune… Explications.

Mis à jour le : 14 novembre 2025
back link

Quand la direction d’un groupe fait le choix de recourir à un progiciel de consolidation et de reporting, elle s’engage dans un projet lourd et impliquant. L’implémentation d’un tel outil ne se fait pas en quelques jours et sa bonne adaptation aux problématiques de l’entreprise exige l’attention de chacun. La direction financière, la direction des systèmes d’informations voire les futurs utilisateurs au sein des filiales doivent être sensibilisés à la démarche. Le projet, de sa définition à sa conclusion, ne se déroule pas sans risques. Du non-respect des délais annoncés à la négligence des spécifications techniques et fonctionnelles fixées en amont, les dangers sont nombreux et susceptibles d’augmenter l’enveloppe budgétaire allouée à l’implémentation du progiciel. Prêter une attention soutenue à chacun des documents produits permet de juguler ces risques.

Le risque contractuel en amont du projet : définition des besoins et de la réponse

Le lancement d’un projet passe inévitablement par une phase préparatoire. Cette première étape doit conduire à qualifier les besoins et justifier la volonté d’y satisfaire. En d’autres termes, il s’agit de définir précisément ce que sera le projet. Dans cette perspective, l’étude d’opportunité doit valider le besoin exprimé et la demande d’évolution des utilisateurs. Elle conduit à l’élaboration d’une note de cadrage. Quant à l’étude de faisabilité, elle met à jour les points faibles du projet et identifie les résultats attendus. Une fois aboutie, elle devient le dossier de faisabilité. Ce dernier, comme les autres documents, aura valeur contractuelle dès le prestataire sélectionné pour assister la maîtrise d’ouvrage (MOA) dans la réalisation de son projet.

La phase préparatoire aboutit à la rédaction d’un cahier des charges. La formulation précise et réfléchie de celui-ci est une étape essentielle à ne pas négliger. Définir de manière détaillée et contextualisée ses besoins, c’est amorcer le choix du progiciel. Quand la MOA choisira de recourir à un consultant pour l’assister dans l’implémentation de cet outil, le cahier des charges sera le premier support d’échanges avec les candidats à la mission de conseil. Un éventuel appel d’offres reposera sur la diffusion du cahier des charges.

Les offres reçues prendront la forme de lettres de mission. Chaque potentiel consultant formalisera sa réponse aux besoins du client via ce document qui détaille l’objet de la mission de conseil proposée, sa durée, son prix et, surtout, les rôles de chacun. Le prestataire retenu, qui devient la MOE (maitre d’œuvre), doit délimiter les contours de son intervention. Or celle-ci repose sur la communication régulière de données. Sans œufs, pas d’omelette, sans données supports, pas d’outil implémenté… Pour tenir les délais souhaités par la MOA et acceptés par la MOE, chaque partie doit accepter ses obligations et les responsabilités qui en découlent. Les définir précisément dans la lettre de mission permet de limiter les risques de dépassement des délais et couvre, du point de vue juridique, l’ensemble des partie prenantes au projet.

Le risque matériel : la pérennité des données

Le plus grand risque dans la conversion d’un outil à un autre – autrement dit dans le passage d’une solution artisanale à un progiciel – tient à la pérennité des données. Gérer ce risque, c’est prévoir des processus d‘identification, de classification et de quantification des données. Le moindre élément susceptible d’engendrer une difficulté doit être repéré et son traitement anticipé. Plusieurs documents permettent de limiter ces dangers :

  • le Plan de management des risques, autrement dit un document préparé par la MOA qui prévoit les risques pour estimer les impacts et créer des plans d’intervention susceptibles d’en enrayer le développement. Ce Plan de management des risques définit les scénarios des pires hypothèses, estime leur probabilité et esquisse les réponses à envisager. Il peut aller jusqu’à affecter un budget à leurs résolutions.
  • le Registre des situations dangereuses, soit le journal des risques continuellement mis à jour et qui rend compte de leur gestion complète (identification, évaluation, traitement et suivi). Ce registre permet d’impliquer fortement les parties au projet et de les sensibiliser à l’anticipation d’éventuelles erreurs.

Outre ces documents propres à la gestion du risque dans le projet, les rapports d’installation et, plus globalement, le livre de bord projet, viennent compléter la couverture des risques matériels liés à l’implémentation de l’outil.

Le risque humain : organisation puis acceptation du nouvel outil

La documentation et les livrables constituent un outil essentiel de communication et de dialogue entre les membres de l’équipe projet et les intervenants extérieurs (membre des instances de pilotage, chefs de projet, utilisateurs, etc.). Identifier les devoirs de chacun est une chose, mettre en œuvre les responsabilités liées en est une autre. Implémenter un outil que bon nombre d’interlocuteurs devront ensuite faire leur s’inscrit dans un contexte humain fort. Le projet doit permettre la cohabitation harmonieuse de problématiques issues de différentes directions et susciter une réponse convergente. Rien d’évident à cela. La MOE est là pour favoriser cette rencontre et elle produit des documents à cette fin. Les manuels de paramétrage et de consolidation doivent ainsi recueillir l’adhésion de tous. En rédigeant le premier, la MOE organise le bon usage du progiciel implémenté. La MOA doit pouvoir décider de telle ou telle évolution des mois après l’intervention du consultant et, pour ce faire, se référer à ce manuel de paramétrage. Celui-ci n’est donc en aucun cas un document produit dans l’ombre de la MOE. Il doit être formalisé de manière à être accepté et facilement utilisé par la MOA.

Autre production liée, celle du manuel de consolidation doit être l’occasion de mettre tout le monde d’accord sur les règles de consolidation qui sont appliquées au sein du groupe. Autant dire qu’il ne peut être rédigé sans la concertation de tous. Le risque que la documentation doit ici permettre d’enrayer tient, in fine, à la bonne acceptation du nouvel outil mis en place. Un outil mal expliqué, à l’implémentation laborieuse, risque de ne pas être adopté par les équipes qui devront pourtant l’utiliser quotidiennement. Fixer par écrit et formaliser les règles après les avoir élaborés de concert sont autant d’étapes à ne pas négliger.

Le rôle de la documentation va plus loin. Apprendre à anticiper le risque et formaliser cette anticipation permet de créer une expertise dans la gestion du risque. D’un projet à un autre, d’un outil à implémenter à un autre, les différents acteurs créent une expérience et alimentent une expertise qui leur sera utile pour l’avenir. Enrichir la base de connaissances sur les difficultés rencontrées, organiser leur traçabilité, conserver la mémoire des actions engagées et des résultats obtenus permet le transfert des savoir-faire. La documentation constituée est là pour en attester. Elle permet d’améliorer continuellement la maîtrise du risque, qui devient, progressivement, un projet dans le projet.

Benjamin Mauviot
Associé – Consultant – Expert-comptable

Partager

Logo Facebook Logo X Logo Linkedin Logo Mail
Baker Tilly
Qui sommes-nous ? Tous nos cabinets comptables Le groupe Baker Tilly Baker Tilly International Fondation Baker Tilly & Oratio Organisme Tiers Indépendant
Conseil aux entreprises Facturation électronique Corporate Finance Service temps partagé Accompagnement international Digitalisation de l'entreprise
Expertise RH & sociale Gestion de la paie Intégration de SIRH Conseil RSE Audit RSE Commissariat aux comptes
Expertise comptable Conseil en financement Pilotage d’entreprise Création d'entreprise Intégration de logiciels
Now, for tomorrow Flèche vers le haut
Label
Logo Linkedin Logo Facebook Logo Youtube Logo Instagram

Ce site web a été développé dans une démarche d’écoconception.

En savoir plus sur l’écoconception

La société Baker Tilly STREGO qui exerce ses activités sous le nom de Baker Tilly est membre du réseau mondial de Baker Tilly International Ltd, dont les membres sont des entités juridiques distinctes et indépendantes.
Mentions légales • Politique de protection des données • Plan du site

© 2025 Baker Tilly | Tous droits réservés