Antoine Payot
Chef de projet senior - Goodwill-management
La pression des donneurs d’ordre, la multiplication des questionnaires, la quête de transparence… Pour de nombreuses entreprises, EcoVadis s’impose comme un passage obligé. Mais derrière cette contrainte apparente, se cache une opportunité stratégique : structurer sa démarche RSE, gagner en crédibilité et se différencier. Découvrez, au travers de 3 questions, la logique d’Ecovadis et quelques conseils concrets pour faire progresser votre note et obtenir une médaille.
On ne pas se mentir, au départ, c’est plutôt vu comme contrainte pour les entreprises. Ces dernières sont sollicitées par leurs donneurs d’ordre (clients, financeurs) pour y répondre, sans forcément y voir un intérêt. En plus de cela, elles doivent payer pour se faire évaluer. Un comble !
Néanmoins, une fois engagée, la démarche EcoVadis est vectrice de nombreuses opportunités. D’abord, il est important de rappeler que la structure du questionnaire EcoVadis est inspirée de l’ISO 26000. Ainsi, répondre au questionnaire invite, a minima, à initier une démarche RSE.
Le questionnaire EcoVadis permet, également, de structurer sa démarche RSE : construction des politiques, fixation d’objectifs stratégiques, déploiement d’actions concrètes, mesure de KPIs, etc.
Plus encore, la visibilité d’EcoVadis à l’échelle internationale donne l’opportunité à l’entreprise d’améliorer son image de marque. C’est aussi l’occasion de se démarquer de ses concurrents.
Enfin, en plus de démontrer un niveau d’engagement RSE, EcoVadis peut vous permettre d’accéder à certains marchés, ou de ne pas en perdre. Il y a de plus en plus d’entreprises qui imposent un score minimum à leurs fournisseurs !
L’entreprise évaluée doit répondre à un questionnaire qui dépend de 3 facteurs :
Plus une entreprise est grande, plus le questionnaire est approfondi.
Le questionnaire est adapté à l’activité de l’entreprise. Par exemple, les questions environnementales des entreprises appartenant à des secteurs fortement émetteurs en gaz à effet de serre, comme le BTP, vont être plus exigeantes que celles d’une entreprise appartenant à des secteurs moins matériels, comme les services.
Les niveaux de risque de chaque pays sont identifiés, et activent certaines questions lorsque cela est pertinent. Cela s’appuie sur des indices internationaux. Cela concerne notamment les thématiques de corruption, travail forcé, travail des enfants, etc.
Une fois évaluée, l’entreprise obtient une note sur 100 points, qui la positionne dans un grand classement EcoVadis mondial. Avant 2024, ce classement n’était pas important pour obtenir une médaille : un nombre de points minimum par médaille était défini. Aujourd’hui, ce classement est déterminant pour les médailles :
Avant toute chose, il est absolument nécessaire de structurer sa démarche RSE pour espérer obtenir une médaille. Il ne faut pas oublier que l’objectif d’EcoVadis est de valoriser une démarche RSE. On peut valoriser des actions à gauche et à droite pendant un temps sur EcoVadis, mais si rien n’est structuré, on touchera vite un plafond de verre. La conduite d’une analyse de double matérialité peut permettre de hiérarchiser ses enjeux et de donner de la consistance à ses politiques.
Une fois cette condition remplie, voici 3 conseils :
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