Expertise comptable
Accompagner des porteurs de projet, c’est aussi les voir grandir. L’histoire d’Opti’Sea en est une belle illustration : ses fondateurs ont su dépasser la seule maîtrise technique pour adopter une véritable posture d’entrepreneurs. Présentes dès le début de l’aventure, nos équipes ont suivi chaque étape de cette évolution. Samuel Chevallier, co-fondateur de la start-up, nous présente d’ailleurs ce cheminement.
Opti’Sea accompagne les gestionnaires de ports de plaisance avec une solution d’IA basée sur l’image, capable d’analyser, en temps réel, l’occupation du plan d’eau et l’activité du port. Cette veille permet, à la fois, de soulager les agents présents au quotidien pour accueillir les plaisanciers et d’accompagner les décisions stratégiques des exploitants. Des indicateurs sur mesure sont, d’ailleurs, mis à disposition de chaque gestionnaire. La solution est déjà en place dans six ports (en Atlantique, Méditerranée et Manche) et se déploie désormais à l’international.
On a appris à gérer beaucoup de choses, à commencer par la frustration. Il y a souvent un écart entre la vitesse à laquelle on aimerait avancer et la réalité. Si on devait recommencer, on lancerait probablement une première version plus vite, même si elle était moins aboutie techniquement ; un MVP (minimum viable product), en somme.
Mais quand on est ingénieur, on a tendance à vouloir que le produit soit très solide dès le départ. C’est un biais : on veut quelque chose de « parfait », alors qu’en réalité, il faut parfois aller à l’essentiel.
Complètement. Il y a eu un vrai glissement entre « faire le produit de nos rêves » et « créer une entreprise qui fonctionne ». Être entrepreneur, ce n’est pas seulement développer un service ou un objet qu’on aime, c’est aussi structurer, vendre, gérer… Bref, faire tourner la boîte.
C’est un peu ça, oui. Mais ce n’était pas du tout naturel. Au départ, on voyait le métier de commercial comme un truc un peu instinctif, un peu désinvolte : celui qui parle fort, qui sait convaincre. En réalité, c’est tout le contraire : c’est un métier ultra organisé, stratégique, structuré. Et c’est difficile. Très difficile même.
Un point fondamental : ne pas rester seul. Dès le début, on a été bien entourés, bien accompagnés. On a su entretenir et développer notre réseau. C’est ce qui nous a permis de rencontrer les bonnes personnes, de recevoir les bons conseils, d’accéder à des soutiens utiles à chaque étape.
Aujourd’hui, on a le luxe de travailler avec des partenaires qu’on choisit vraiment, avec qui il y a une vraie affinité. C’est précieux, parce que prendre « le premier avocat venu » ou n’importe quel prestataire, ça peut vite devenir un problème. Ce n’est pas toujours évident au début, mais on a su s’en sortir.
Les équipes Baker Tilly ont été des partenaires moteurs, en particulier pour structurer et appuyer nos recherches de financements. Grâce à leur expertise, nous avons pu mobiliser plusieurs dispositifs : le crédit d’impôt recherche (CIR), le crédit d’impôt innovation (CII), le statut de Jeune entreprise innovante (JEI). Elles ont également assuré l’évaluation de notre entreprise en vue d’une levée de fonds.
Une véritable relation de confiance s’est instaurée au fil du temps. Aujourd’hui, leurs équipes poursuivent leur accompagnement au quotidien, notamment à travers la présentation des comptes de l’entreprise et la gestion de la paie de nos collaborateurs — nous avons désormais 5 collaborateurs, une belle progression depuis nos débuts.
Pas vraiment de références précises de mon côté. Je ne suis pas très « contenu », je suis plus dans l’action. Je manque de temps et d’énergie pour m’y plonger sérieusement. J’ai beaucoup de respect pour les entrepreneurs qui arrivent à maîtriser à la fois l’action et la théorie, ceux qui connaissent les moindres recoins du développement d’entreprise. Franchement, je ne sais pas comment ils font. Chapeau !
Samuel Chevallier, co fondateur d’Opti’Sea
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