Valérie Rousseau
Responsable prospective et stratégie expertise sociale
La fin d’année est le moment idéal pour faire le point sur vos obligations et opportunités en matière de prise en charge des frais de transport domicile-lieu de travail. En 2025, des mesures favorables ont été prolongées, mais dès le 1er janvier 2026, le régime redevient plus contraignant. Anticiper ces évolutions, c’est éviter les mauvaises surprises et optimiser vos politiques RH.
Chaque employeur doit prendre en charge 50 % du coût des abonnements aux transports publics (train, métro, bus, tramway) ou aux services publics de location de vélos.
Cette prise en charge vise les trajets entre la résidence habituelle et le lieu de travail et doit être remboursée au plus tard le mois suivant l’utilisation du titre.
Cette obligation concerne tous les salariés, quel que soit leur contrat, avec un remboursement mensuel sur justificatif et mention sur la fiche de paie.
Cette prise en charge est exonérée de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu.
En plus de l’obligation légale, vous pouvez :
En 2025, l’employeur peut verser une prime transport facultative, particulièrement encadrée :
Cette prime bénéficie d’une exonération complète, sous conditions d’éligibilité du salarié et de justificatifs.
Ce dispositif permet d’accompagner les salariés dont le domicile est mal desservi par les transports en commun.
Le FMD prend la forme d’une allocation forfaitaire exonérée de cotisations et contributions sociales jusqu’à 600 € au titre de l’année 2025. Il peut se cumuler avec la prime transport, dans la limite d’un plafond global de 600 €.
Lorsque le salarié bénéficie en plus de la prise en charge obligatoire des transports publics, l’exonération peut atteindre 900 € dans certaines configurations.
Le FMD est l’outil idéal pour soutenir la transition écologique tout en renforçant l’engagement des salariés.
À date, aucune réforme officielle n’a été adoptée pour 2026. Les règles en vigueur en 2025 devraient donc se poursuivre. Cependant, plusieurs tendances politiques et budgétaires laissent penser que certains ajustements pourraient être discutés :
Il convient de rester attentifs aux débats de la loi de finances pour 2026 sur le sujet.
Ces dispositions nécessitent une attention particulière, notamment liée au formalisme à respecter mais également au juste calcul du plafond d’exonération et de cumul des dispositifs. Elles peuvent compléter les mesures de fidélisation des salariés mises en place dans l’entreprise.
Nos équipes restent à votre disposition pour tout complément d’information concernant ce sujet. N’hésitez pas à consulter votre contact habituel Baker Tilly ou à vous rapprocher de nos équipes Conseil RH.