L’IAE figure donc en bonne place dans le plan pauvreté et la hausse des crédits prévue en 2020 n’est que la première étape d’un objectif ambitieux, puisque le gouvernement veut porter le nombre de bénéficiaires à 240 000 en 2022, en l’intégrant comme mesure phare du plan pauvreté. Différentes mesures seraient incitatives à l’embauche : la création d’un CDI inclusion pour les seniors ou d’une plate-forme de mise en relation entre les structures SIAE et les candidats aux postes.
Le secteur de l’IAE représente environ 4 000 entreprises sur le territoire, constituées de 4 familles : les entreprises d’insertion, les associations intermédiaires, les entreprises de travail temporaire d’insertion ou les ateliers et chantiers d’insertion.
- 700 Associations Intermédiaires (AI), regroupent 41% des salariés du secteur
- 2 000 Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI), regroupent 38% des salariés
- 1 000 Entreprises d’Insertion (EI) accueillent 11% des salariés
- 300 Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion (ETTI) mobilisent 10% des salariés
L’enjeu est important pour les structures de l’insertion qui s’interrogent sur leur modèle économique. Associé au projet Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD), le secteur de l’IAE participe également à un nouveau levier visant à agir directement sur la pénurie d’emploi par le développement de projets de territoire.
Pacte d’ambition pour l’IAE
Référent ESS : Emmanuel VIDAL / Expert-comptable, Commissaire aux comptes
e.vidal@bakertilly.fr